5- Accès à la culture

Le 26 janvier 2017, j'ai profité d'une journée portes ouvertes pour visiter l'INSA de Lyon, école de renommée internationale qui forme des ingénieurs. L'un des étudiants qui accueillait les visiteurs m'a expliqué qu'il avait 16 de moyenne générale, mais ce n'était pas ce qui avait conduit le jury à l'admettre : tous les élèves de l'INSA avaient au moins 16 de moyenne. Le jury était sensible à d'autres éléments et notamment la culture.

Un élève qui avait d'excellentes notes mais qui n'avait pas d'autres centres d'intérêts que ses études était jugé comme plus limité qu'un élève qui avait d'excellentes notes et qui pratiquait en plus des activités culturelles ou sportives.

J'ai compris toutes les limites qu'il y avait à focaliser son apprentissage sur les seuls domaines scientifiques. Les grandes écoles sont parfaitement conscientes de ces limites et en tiennent compte lorsqu'elles recrutent.

Nous sommes pris dans une forme de pensée qui tend à opposer la cigale et la fourmi. Cette dernière est présentée comme vertueuse et utile à la société, alors que la cigale ne sert à rien et personne ne pleure sur son sort.

Cette vision est fondamentalement fausse. Les exemples historiques ne manquent pas pour nous le rappeler. Léonard de Vinci n'était pas seulement un grand inventeur ; il était également un peintre de génie.


Cet initiation à la culture commence dès l'enfance. Les écoles de musique en sont l'un des piliers dans notre société.

La culture ouvre l'esprit. Elle donne aux enfants des grilles d'analyse du monde qui les entoure bien plus riches que celles qu'ils peuvent recevoir de leur seul cercle familial.

Les idéologues de tous bords peuvent moins facilement manipuler les personnes cultivées. La culture est facteur de liant et de stabilité au sein de notre société.

Malheureusement, la culture est toujours la première sacrifiée sur l'autel des plans d'austérité qui se succèdent sans jamais dire leur nom. Il s'agit là de décisions irresponsables de personnes qui n'anticipent pas les besoins réels de notre société.

Nicolas Dupont-Aignan est l'un des rares hommes politiques à avoir une conscience claire de la nécessité de ne pas sacrifier la culture. Il souhaite que le pays y consacre 1% de son budget. 


Aujourd'hui, j'ai voulu manifester mon attachement à ce principe en allant écouter le concert d'une chorale d'amateurs, à Alix.


Moment musical - église d'Alix - 28 mai 2017
 
Député, je veillerai à ce que la culture soit accessible à tous, car elle est l'un des éléments nécessaires à l'égalité des chances.

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